Poème en acrostiche :
Insoumis, indompté
Est ce besoin incessant
De chanter Ton Être
Sur le rythme de cette pluie fine
Sans trop secouer ni rose ni fleur
Ni vertes pétales à l'approche de l'abeille
-Tendresse viens, -Patience !
Prends-moi la main et allons !
À la rencontre de l'aube,
Fêter l'amour et l'amitié
Au verbe de l'aède
À la cadence du Troubadour !
Belle, Bella, tu es vraiment belle
Au beau petit jour, comme à Babylone
Suivant la Bible de toujours
-Descends de tes Jardins suspendus
Et entraîne-moi, emmène-moi
Sous ton aile, vers les airs lointains
Longeant le Tigre et l'Euphrat
-Fais-moi traverser l'Europe
Les Indes, l'Égypte et l'Eurasie
Libres, sans litanies ni liturgies,
Les larmes de joie, d'un ultime bonheur,
Traversent le livre saint des idyles éternelles
Lenteur et lassitude
Nous sont si lointaines
Et, comme de vrais enfants
Chantons et dansons la plus belle des
Farandoles !
En cette saison de régénération
Laissons-nous bercer
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