Mes textes
Poésie : la vie,...
Pour commencer, quelques poèmes à se rappeler, avant toute méditation philosophique :
Poème :
La vie
Sur une page blanche
Trace un trait noir
Puis, un autre,
Puis, un autre, …
Construis un mur
Ouvre une brèche
Grosse comme le pouce
Passe l’index
Commence à chercher
N’importe quoi.
Que tu y trouves :
...L’amour,...
Celui du prochain
...La paix,...
Celle des humains
...La sérénité,...
Celle de l’âme
...Le bonheur,...
Celui d’être.
...C’est là, ton écriture !
Ta page blanche :
n’est plus blanche.
Ton ouvrage :
n’est plus le tien.
Et le rêve continue
Et l’écriture aussi.
Tant que tu vis,
Tant les pages se rempliront de traits, de courbes, de murs, de trous,
Jusqu’au bout, jusqu’au tombeau.
Et c’est le silence,
La page remplie
S’envole, sous les gouttelettes de pluie
Qui, peut-être effaceront la page
Pour redevenir blanche comme à la naissance !
Poème en prose :
Aigle de l'ATLAS,
Enfin, comme un faucon, sinon un aigle royal, j'ai plané sur les cimes des cèdres de l'Atlas et scrutant l'horizon, j'ai vu la terre au firmament de l'orée, j'ai entendu le flot des youyous des femmes battant de leur gourdin la laine des peaux de moutons. Ainsi, je décidai d'élire mon nid tout près, m'installer dans ces lieux sacrés de l'amazighité. Ce fut la naissance de la métamorphose en humanité, la vraie , la plus vernaculaire, la plus humaine des peuples de la terre; depuis lors, plus rien ne peut ébranler les origines ni la véracité de la culture ni celle de la civilisation. Alors , que les chiens aboient, que les loups enragés se mettent en transe, plus rien ne brisera l'ardeur de la conviction, des siècles et des siècles , cela continuera pour toujours et à jamais.
10 septembre 2008
Poésie brève :
OMBRE,
L'Ombre est un trompe-l'oeil
L'ombre est un spectre de lumière changeant
L'ombre est l'absence momentanée de la lumière
L'ombre est une abstraction de l'être
L'ombre n'est pas le néant
Elle est, elle sxiste à défaut du corps pensant
5 septembre 2008
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Paroles des confins du désert :
EAU A LA BOUCHE,
Sur les dunes de sable mouvant,
En scarabée, à la quête d'un ailleurs
moins nocif, plus accueillant,
MOI, homme bleu, traversant
les tempêtes et les orages de poussière
Je choisis l'errance, le voyage vers l'universel
par le Mot, par l'idée, par la pensée
À la rencontre des autres
Pour partager, avec eux : , pain et eau,
Rêve et espoir,
Dans la sérénité, le respect et la symbiose
De la création,
Ainsi, la toile m'enveloppe, la soif m'habite.
AGHZAf Abdelmalek,
Août 2008