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POÉSIE : POÈME EN ACROSTICHE

poésies poème acrostiche

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Commentaires (2)

1. Abdelmalek Aghzaf Azraoui (site web) 17/10/2018

FOLIES DE POÈTE

Recueil de poésie et prose

Abdelmalek Aghzaf

Tétouan, Maroc 2017-2018

Avant-propos

Le poète s’est choisi un chemin propre à lui. Il suit un itinéraire qu’il préfère et dont il éprouve un grand plaisir. Il s’est tracé un parcours sans panneaux de signalisation.

Sa voie est à sens unique. Sa route prend des virages, tantôt à droite, tantôt à gauche. Elle connaît des montées et des descentes. Comme la vie. Sa voie traverse des paysages aussi bien divers que fantastiques.

Le poète peut marquer une pause dans une aire de repos, pour souffler et reprendre la route. Il suit le fil des jours et des nuits. Il veille avec les étoiles et la lune. Il est à l’écoute des voix multiples de la Nature.

Il ne ménage pas la langue. Il l’exorcise à sa manière. Il la dérange dans la subtilité du verbe avec son propre style. Il crée artistiquement les images et invente les rythmes qui donnent à sa phrase son air singulier, qui font de ses vers une musique de gitans, un chant de troubadours africains, à l’inspiration de ses classiques francophones illustres qui l’ont marqué.

Le cheminement du poète est aussi spirituel que méditatif, sans pour autant être fanatique. Le socle de ses croyances est la foi. Il n’en fait pas un prêche.

Tel un forgeron, le poète ne cesse de forger sa parole dans le grès de la langue, sculpte ses mots dans la roche des différentes cultures sur lesquelles il s’est penché.

Tel un derviche tourneur, le poète tourne et voltige autour de lui-même, une main dirigée vers le ciel et l’autre vers la terre. C’est dans sa transe multidimensionnelle qu’il se cherche. Imprégné des lumières célestes et vibratoires, sempiternelles et essentiellement captivantes qu’il s’inspire. C’est au souffle divin qu’il doit son don, sa fougue et sa transcendance. Il se fond dans l’unicité de l’Univers, en grain de sable infime, mais nécessaire à l’engrenage du système Multivers qui le fascine et le hante. Le poète n’est plus un Égo dans la lumière bleue uniquement, ni même un Moi dans la multiplicité différentielle. Il se sent Pluriel, allant à la rencontre de la Lumière Blanche globalisante et ultime.

Le poète se voit reflété dans le miroir de l’universel. Il devient le “Nous”, le “Vous”, le “ils”, le “elles”. Il est plus sensible aux objets et aux choses les plus infimes de la Nature. Il communique avec les espaces verdoyants. Il réagit aux différents messages de l’espace éthéré et diaphane, minéral, végétal, floral, marin, animal,...cosmique,...Et c’est dans le corps humain, dans la quête de l’essence de l’âme qu’il observe sa métamorphose pluridimensionnelle, car, croit-il, l’âme ne peut exister sans un corps qui l’enveloppe, du moins, dans la perception des humains, des terriens.

La musique accompagne et entraîne le poète vers des espaces extérieurs, vers le Cosmos. De par le jeu de la mémoire, du travail de l’intelligence et de la dynamique des sentiments et des sensations. Le poète se prête, ainsi, au jeu, à travers les artéfacts de la théâtralité de la vie quotidienne. Par moments, il a la sensation de dominer le monde, autour de lui. Alors que souvent, il en subit les interférences et les influences positives et négatives. Rêveur, il se croit être doté d’un pouvoir magique et infini. Celui de pouvoir cerner tout son environnement fait de matière et d’antimatière.

Le poète est atteint, peut-être, d’une certaine folie des grandeurs. Il se croit être au-dessus du jugement. Vite, il s’aperçoit qu’il n’en est rien de tout ça.

Très souvent, le poète se projette au-delà du Temps et de l’Espace. Son défi semble être éphémère et fini. Sachant que rien, ni personne ne résiste à l’érosion du Temps, alors et seulement alors que sa Folie prend forme. Elle devient un sens. Celui de traverser la vie vers l’ailleurs, avec douceur et sans encombres. Se laisser aller comme un souvenir , un rêve qu’on oublie vite après un long et profond sommeil. Un passage obligatoire, une traversée programmée.

Ainsi, la postérité est déjà là. Il la vit. Il va au-delà même de la perception qu’il en a.

La Folie du poète est enfin une aura, une bulle dénuée de conscience malheureuse. En fait, elle est un état d’esprit, une manière d’être, d’exister à travers tous, à travers le “ Nous”, dans la joie et la jubilation.

Le poète vit sa conscience dans toute son ambivalence. Il en souffre existentiellement. Il en déguste tous les plaisirs, des plus doux aux plus amers.

Le poète, dans sa folie singulière, est heureux de vivre l’instant. Il profite du moment vécu. Il ne garde du passé que ce qui lui fait plaisir. Il vit la joie d’aimer et d’être aimé par autrui, dans le simple partage. Il souffre des séparations. Il s’attache aux habitudes. Il n’aime pas prévoir le futur dont il ignore tous les contours. Le bonheur et le bien-être sont son credo de toujours, son espoir et son souhait pour lui et pour tous.

La Folie du poète est cette soif de vivre tous les instants. Sachant qu’il n’est point parfait, ni gourou, ni objecteur de conscience, ni prophète, ni apôtre, ni meneur de foules.

Ainsi le poète se plaît-il dans sa satisfaction intérieure, avec humilité et modestie, car, pour lui, le beau, le parfait ne peuvent bien être que dans l’Éternel et ce qu’il reflète de par sa Création divine.

Abdelmalek Aghzaf, Tétouan, le 22 Janvier 2018®©

Préface

Croyez, cher(e)s lecteurs que je suis honorée d’avoir été choisie pour être la rédactrice de la préface de ce nouveau recueil : “ FOLIES DE POÈTE “, de mon ami poète Abdelmalek Aghzaf.
Une amitié littéraire et sans frontière nous lie tous deux, depuis quelques années déjà. Pourtant, Lui, vit au Maroc et Moi, en France, tandis que notre rencontre s’est faite sur la toile du Net à travers ses écrits.
Écrivaine, je le suis aussi, mais dans un tout autre domaine qu’est le roman ou le conte historique.
Comme lui, j’ai l’amour des mots et il me plaît à écrire et à raconter mais, à mes yeux, la poésie est une forme d’art plus subtile.
La poésie, forme d’expression qui remonte aux temps anciens, serait-elle condamnée à disparaître dans nos sociétés modernes vouées à la prose et à la rentabilité ? Peut-on même l’imaginer ?
Que serait notre monde sans artiste et sans poète ? Un désert vide, froid et sans grâce, calculateur au seul langage rationnel et utilitaire !
J’ose répondre « non », car même si la voix du poète s’élève avec une forme nouvelle, délaissant l’alexandrin pour plus de liberté, elle répond toujours à un besoin inscrit au plus profond de l’âme humaine, à son souffle même, voire à son apaisement.
Naît-on poète ou le devient-on ? Nul ne le serait sans cette sensibilité particulière !
Un don du ciel, peut-être, pour celui qui a écrit ces poèmes !
D’autant que l’homme est riche des valeurs humaines universelles, humaniste, romantique, altruiste, et il est, quelque peu, cartésien. C’est ainsi qu’il se définit, mais c’est bien ainsi aussi que je le ressens. La source, il la trouve dans l'événement vécu ou imagé où transparaît l’heureux ou le tragique et dans le temps qui passe.
C’est alors, pour lui, une quête du sens, comme une méditation sur le bien et le mal emprunt de sacré.
C’est comme une rencontre sur laquelle il s’attarde, s’ensuit un monologue aux accents musicaux ponctués de silence.
Tout d’abord, son regard aux aguets en cerne les contours bien réels. Sa pensée, oscillant entre temporel et éternel, en dessine la forme sur la page blanche. Ses mots choisis apportent les couleurs. L’étincelle sublime et lumineuse, illuminant l’œuvre en créant ombre et lumière. Ainsi, naît le tableau du peintre des mots !
À nous, d’apprécier cette création !
Pour ma part, à la lecture, tout mon être est transporté par ces odes, romances, requiem, hymnes, complaintes, litanies, prières …
C’est dans le poème « Moi, livre » que nous nous rejoignons … Dans quel(s) miroir(s) vous reconnaîtrez-vous ?
Entendez sa révolte et sa colère mais aussi sa douleur et son impuissance… Tel un écorché en quête du paradis perdu, d’un idéal inaccessible, en tout cas, d’un monde plus juste et plus humain. Mais ses mots sont lancés tels des armes, qu’en ferons-nous ?
Pleurez avec la petite Salma et sur les hommes qui font la guerre, comme cet autre soldat mutilé.
Versez une larme sur les adieux, tandis que passent devant vous tant de visages aimés.
Attendrissez-vous devant les câlineries de ses petits enfants, douceurs de sa vie.
Enivrez-vous avec volupté des déclinaisons de la féminité, comme de celles de Mère Nature.
Reconnaissez-vous dans l’être spirituel méditant, dans une infinie prière.
À ses côtés, asseyez-vous avec sérénité et constatez Ô, comme ce geste vous paraît nouveau !
Méditez et attardez-vous, un moment, sur le spleen avant de vous envoler sur les ailes de l’espoir…
Oui, cher ami poète, continuez de nous enchanter et semez encore vos vers lumineux !

Liliane VANNESTE ( Lili La Conteuse ), ce 31 mars 2018®©

DÉDICACES :

À ma petite famille,
À ma grande famille,
À mes ami(e)s,
Aux ami(e)s les plus intimes !

REMERCIEMENTS :

Je remercie mes proches, mes ami(e)s qui me lisent, apprécient mes écrits et m’encouragent.
Mes remerciements les plus distingués à Liliane Vanneste, Lili La Conteuse, à Être Joie, à mon fils Amjad Aghzaf pour leur soutien essentiel à l’élaboration de ce recueil.

Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit.”
Jean Dutourd ; Les horreurs de l'amour (1963)

“L'espérance est la plus grande de nos folies.”
Alfred de Vigny ; Stello (1832)

“Qui peut se résoudre à la folie, peut aussi se résoudre à la sagesse.”
Publilius Syrus ; Les sentences et adages - 1er s. av. J.-C.

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2. nevine 13/03/2017

Très beau,style raffiné [image]

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